8 ore e mezza

Le samedi 29 juin aurait dû être le premier jour des vacances. Si l’heure de décollage de l’avion n’avait pas été décalé de la matinée à 16h45. Si le téléphone interne de l’avion avait fonctionné ; ou simplement si, au lieu de le rebooter sans succès, le pilote avait appelé directement un technicien pour le remplacer. Si une passagère n’avait pas fait un malaise juste au moment où ce put*** de téléphone venait d’être réparé. Et si l’agence de location de voitures s’était trouvée, comme toutes les agences ou presque, juste à côté de l’aéroport et non à 10 minutes de navette de là !

Nous arrivons donc à minuit 30 à l’hôtel, après avoir reçu 5 demandes de la tenancière pour nous demander quand nous comptions arriver. Il fait nuit noire, les italiens roulent comme des italiens !

« Petit-déjeuner à Otto e mezza », prendra-t-elle le temps de nous préciser.

30 juin, 8h30. Les vacances peuvent enfin commencer. On n’est pas au bout du monde en distance, mais pas loin en habitudes. Le talon de l’Italie. Les Pouilles. On a déjà vu Venise, la Toscane, la Sicile, Rimini. Les Pouilles se réveillent lentement au tourisme, planquées qu’elles étaient, tout là-bas. Ici, aucun italien ne maîtrise les rudiments de l’anglais ! Les puristes rétorqueront « région préservée ». Pourquoi pas …

Comme elle fait partie de mes réflexions préférées parce que rarement mise à mal, on n’a jamais une seconde occasion de réussir sa première impression : je dirais donc que cette journée initiale a été à « mezzo ».

Cotés positifs :

  • Les plages sont magnifiques. Le sable est du vrai sable blanc, fin, immaculé.
  • La mer est translucide …
  • … Et chaude ! On n’est pas dans un de ces coins suffoquant d’Europe où on a envie de se convaincre « qu’elle est bonne » mais dans laquelle on rentre le ventre par une espèce de reflex pavlovien dès qu’il faut immerger les hanches ! Non, non, elle est BONNE ! Comme une italienne de magazine, quoi ! Ni trop chaude, ni trop froide. Parfaite !
  • Notre B&B est splendide ! A peine une dizaine de chambres, ce qui préserve notre tranquillité ; classe ; aménagé avec goût ; piscine à l’avenant de la mer.
  • Un Spritz en Italie n’est pas un Spritz en Belgique !
  • Les restos mélangent les fameuses pâtes italiennes aux produits frais de la mer

Cotés moins positifs :

  • Je ne comprends toujours pas très bien le principe de l’antipasti, primi piati, secondi piati, contorno … ?! Un plat est un peu court, deux c’est trop. Tu m’étonnes que peu de « Mama » soient fit ! Enfin si, je comprends l’utilité d’afficher des prix au rabais, vu que ce sont des demis plats !
  • Les italiens ne sont pas très soignés. Des détritus jonchent les sols, les abords des routes, et meme certains bords de plage.
  • En-dehors des routes principales, les chemins secondaires sont pratiquement tous défoncés ! Mais vu que ce n’est pas ma voiture et que ma femme m’a imposé de prendre une assurance omnium vendue à force de grimaces par l’agent, je m’en fous un peu finalement ! ^^
  • L’unité architecturale est inexistante, comme souvent dans le sud de l’Europe. La plupart des bâtiments sont décrépis, et il est plus que probable qu’aucun permis d’urbanisme ne soit nécessaire pour construire ici !
  • Les cultures sont … indescriptibles … les oliviers semblent pousser au gré de leurs envies, les fils électriques traversent les champs de poteaux en poteaux sans bien savoir vers où ils vont …

Oui j’aime l’ordre, et alors ?! 🙂

1er juillet, 9h43. Les enfants sont à la piscine pendant que j’émerge doucement. Ma femmes les mitraillent.

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